Agir pour le logement digne et la santé publique
Publié le 25 février
Le logement indigne, et dans certains cas insalubre, est une problématique largement prise en compte à l’échelle locale. Source de stress, elle peut aussi avoir un impact sur la santé, et nécessite des réponses adaptées. La ville accompagne ainsi propriétaires, locataires et bailleurs grâce au travail d’agents mobilisés sur le terrain. Elle développe également ses dispositifs et ses partenariats pour réduire les risques et améliorer les conditions de vie des Vitriotes et des Vitriots.
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Humidité, problèmes de canalisations, de ventilation, ou d’électricité… Pour lutter contre l’insalubrité, la ville met en place un panel de mesures pour accompagner les habitants concernés, dans le parc social comme dans le parc privé. En plus d’assurer la médiation entre locataires, propriétaires et bailleurs, des actions préventives sont lancées pour mieux encadrer les locations, soutenir les copropriétés en situation de fragilité, et veiller à la qualité des futures constructions.
Deux chambres en rez-de-jardin, sans fenêtre, des problèmes d’humidité, un chauffage dysfonctionnel et un propriétaire qui ne répond pas… En septembre dernier, le logement qu’occupe Adrien Uddin, sa compagne et ses trois enfants, a été déclaré insalubre par arrêté préfectoral.
C’est le secteur Hygiène de la ville qui a donné l’alerte.
Infiltration et ruissellement, canalisations défectueuses, manque d’aération… L’insalubrité qui prend différentes formes est caractérisée lorsqu’il y a atteinte à la santé. Adrien Uddin en sait quelque chose : ses enfants ont développé de l’asthme, des difficultés respiratoires, sans compter les conséquences sur sa santé mentale, le stress, et le manque de sommeil.
L’impact psychologique est pris en compte par le secteur Hygiène qui travaille en relation avec le centre communal d’action sociale pour accompagner au mieux les habitants.
Locataires ou propriétaires font parfois face à la problématique des espèces invasives ou nuisibles, dont la présence n’est pas forcément liée à la salubrité du logement. Une présence qui peut entraîner diverses complications.
La ville, en lien avec propriétaires, locataires et bailleurs, tente d’apporter des réponses adaptées.