Après un siècle d’industrialisation et d'essor économique, Vitry a, comme tout le pays, subi de plein fouet un déclin. Plus que jamais attachée à défendre les salariés et tous les agents du service public, la ville continue de mobiliser ses forces, met en place des dispositifs d’insertion professionnelle et participe à des programmes d’aménagement urbain générateurs d’emplois.

La création d’emplois sur son territoire est une préoccupation majeure de la municipalité, qui répond à un besoin des habitants : 9 450 Vitriots étaient inscrits à France travail fin octobre. Plus de mille d’entre eux cherchaient alors un poste dans le commerce, le transport et la logistique, plus de mille cinq cent une place dans les supports à l’entreprise et services à la personne et à la collectivité.

Ancienne ville industrielle, Vitry détient toujours des atouts pour maintenir et développer l’emploi : des entreprises historiques et un tissu de PMI-PME toujours implantées sur son territoire, un fleuve, une autoroute, un réseau de transports en commun important qui va s’enrichir d’un futur métro structurant et d’une gare multimodale aux Ardoines.

Bien que la compétence économique ait été transférée au territoire Grand-Orly Seine Bièvre (Gosb), la ville utilise tous les leviers à sa disposition pour attirer entreprises et emplois.

Quand l’emploi est menacé, la ville se mobilise auprès des salariés pour le sauvegarder. “Le soutien des élus aux caisses de grève et à la logistique, barnum, table pour le confort du piquet de grève, facilite la cohésion pour sortir victorieux ou avec des avancées”, souligne Renaldo Raych, secrétaire de l’Union locale CGT. À l’automne, l’hôtel de ville recevait les grévistes de Sanofi, groupe qui prévoit 288 licenciements. Un peu plus tard, Pierre Bell-Lloch, le maire, participait au rassemblement politique devant le siège du groupe pour manifester son soutien aux salariés concernés.