À l’occasion de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, Vitry en lumière les sportifs amateurs vitriots à travers l’exposition "Dis-moi ton sport". Cette galerie de portraits, accessible tout l'été, sur les grilles de la Maison du tourisme et des projets et sur 11 équipements sportifs, célèbre les passions de 11 vitriots à travers des photographies et des vidéos. Chaque semaine, et jusqu'à la mi-septembre, retrouvez également le portrait de l'un de ces sportifs.

Mourawia Gheddouche, passion athlétisme

Fou de sport, Mourawia Gheddouche pratique l’athlétisme et multiplie les compétitions.

« Je ne pourrais vivre sans sport. » Mourawia Gheddouche a 22 ans et le sport dans le sang. De fait, il commence le sport très tôt, dès l’âge de cinq ans. « J’ai débuté par la lutte, car mon père était coach. J’ai pratiqué pendant dix ans, je m’entrainais avec mes frères et je faisais beaucoup de compétition. J’aimais beaucoup cela, car je suis un compétiteur dans l’âme, et j’adorais rivaliser avec mes frères, on voulait toujours savoir qui de nous était le plus fort… » Puis Mourawia abandonne et se met au football, toujours avec ses frères, et ce pendant trois ou quatre ans. « J’ai arrêté car ce ne plaisait pas trop, mais j’arbitre des matchs au niveau régional, j’aime bien le concept. »

À 18 ans, Mourawia décide de passer à l’athlétisme. Il s’inscrit à l’ES Vitry et pratique le sprint, le décathlon et le saut en longueur.

« Après le foot, j’avais envie de revenir à une pratique individuelle. Ce que j’aime avec l’athlétisme, c’est le dépassement de soi. J’aime courir, sauter, progresser, aller au bout de mes limites… Pour le 100 mètres, je suis à 11 s 30, et je saute à 7 m 46, ce qui n’est pas mal… »

À l’ESV, Mourawia Gheddouche s’entraîne avec Alexandre et Audrey, et ce trois fois par semaine. « Nous ne sommes pas très nombreux, une dizaine. Je fais de la compétition, je suis en Régional. Mais je me suis récemment blessé au genou, donc j’ai fait une pause. Je suis également animateur, je m’occupe des benjamins. J’ai le BAFA et comme j’aime bien l’animation, j’ai décidé de m’engager. À l’arrivée, cela me fait des semaines bien remplies… »

Le sport pour décompresser

Mourawia a terminé ses études et travaille à l’importation-exportation de produits frais. « Je suis derrière un ordinateur toute la journée et le sport me permet de décompresser un peu, de me défouler. » Toujours aussi compétitif, Mourawia multiplie les participations aux championnats et aux meetings organisés par les clubs.

« J’essaie d’en faire assez souvent. J’ai beaucoup progressé depuis mes débuts, mais je stagne un peu maintenant. Parmi mes objectifs, je veux améliorer mes temps, et reprendre le saut, car j’ai été bloqué une saison entière à cause de mon genou. Il faut que je bosse, mais c’est ce que je préfère… »

Marc Godin

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