À l’occasion de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, Vitry en lumière les sportifs amateurs vitriots à travers l’exposition "Dis-moi ton sport". Cette galerie de portraits, accessible tout l'été, sur les grilles de la Maison du tourisme et des projets et sur 11 équipements sportifs, célèbre les passions de 11 vitriots à travers des photographies et des vidéos. Chaque semaine, et jusqu'à la mi-septembre, retrouvez également le portrait de l'un de ces sportifs.

Myriam dompte le mouvement

Il y a de ces jeunes filles qui captivent et tracent leur chemin avec une détermination inspirante. Myriam est de celles-là. À seulement 12 ans, cette gymnaste rythmique montre déjà les signes d'une passion et d'une discipline qui façonnent les grandes athlètes.

Myriam découvre la gymnastique rythmique à 8 ans. À l’origine, elle voulait faire de la danse. Mais il manquait, comment dire, un petit quelque chose :

« La danse, c'était joli, mais pas assez dynamique. Alors, j'ai essayé la gymnastique rythmique, ça m’a tout de suite plu » confie-t-elle.

Pourtant, la GR, c’est un peu comme la danse. C’est une chorégraphie et beaucoup de travail pour apprendre à dompter le mouvement. Mais dans cette discipline, Myriam découvre autre chose : les ballons, les rubans, les cerceaux. C’est une cohésion entre ce qu’on appelle les « engins » et le corps. Et ça, ça change tout pour elle. Aujourd’hui, la jeune fille a 12 ans. Elle s’entraîne avec le CAV tous les vendredis au gymnase Rabelais et participe à des stages pendant les vacances.

Sur le seuil de la compétition

Myriam est disciplinée. Elle s’entraîne dur, elle travaille ses mouvements, car elle compte aller loin. Aux portes de la compétition, elle espère pouvoir y entrer l'année prochaine. Qu’est-ce qui lui plaît là-dedans ? Elle explique :

« C’est le fait de se mesurer aux autres, de voir ce qu’on est capable de faire. Dans une compétition, le travail est important. Si on ne travaille pas, on peut rater. Mais si on travaille, on a moins de chances de perdre. Donc on est moins stressé. »

Myriam est mature. Elle raisonne déjà si bien. Elle sait que son futur dépend des décisions de son coach et des sélections à venir. Mais elle envisage ces étapes avec confiance. Et elle a raison.

Un moment de fierté dont elle se souvient particulièrement ? Sa première performance en solo : « D’habitude, on est toujours en groupe. Mais cette fois-là, j’étais toute seule et j’ai réussi sans l’aide de personne », partage-t-elle. Elle peut être fière, car il y a de quoi l’être. Elle se voit d’ailleurs continuer la gymnastique rythmique longtemps. De là à en faire son métier ? Elle ne pense pas. Mais garder cette discipline comme passion « jusqu’à l’âge adulte », ça, oui.

À travers elle, s’expriment l'esprit et l'énergie de la jeunesse. Et voilà qui prouve une chose importante : il n'y a pas d'âge pour inspirer les autres. Vive Myriam, et vive le sport.

Nina Senoyer

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