À l’occasion de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, Vitry en lumière les sportifs amateurs vitriots à travers l’exposition "Dis-moi ton sport". Cette galerie de portraits, accessible tout l'été, sur les grilles de la Maison du tourisme et des projets et sur 11 équipements sportifs, célèbre les passions de 11 vitriots à travers des photographies et des vidéos. Chaque semaine, et jusqu'à la mi-septembre, retrouvez également le portrait de l'un de ces sportifs.

Léana : Danse ta vie !

Léana jeune Vitriote de 15 ans, a ses journées bien chargées. Celles-ci se concentrent principalement autour de sa passion : la danse ou plutôt les danses, sous toutes ses formes.

« Lundi c’est hip-hop, mardi Street jazz, jeudi place au Classique, vendredi c’est danse contemporaine et on finit le samedi avec le Break dance », énumère la collégienne.

Léana découvre la danse à l’âge de 6 ans au sein de la pépinière artistique des EMA. Mais depuis 2023 et sa rencontre avec l’équipe olympique des breakers japonais, notre collégienne ne jure plus que par le hip-hop : « Une révélation ! J’ai pu assister à l’un de leurs cours collectifs donné à la Briqueterie en juillet 2023 et depuis j’ai plongé dans une autre galaxie. » Léana redécouvre alors le monde du break danse et du hip-hop avec ses valeurs, ses lieux de répétitions improvisés et ses Battles :

« Chaque danseur hip-hop t’encourage à mieux faire, à progresser sans jugement. Ce sont des échanges forts au sein d’une grande famille. Je répète parfois à la Bibliothèque François Mitterrand ou au 104 et participe à de nombreuses battles ; ce sont des confrontations directes entre danseurs et danseuses, l’une des plus vieilles traditions dans le hip-hop. On se défie mais toujours dans le respect ! »

Elle s’y transcende, obtient ses premiers succès et décroche des places pour assister aux Festival urbains La Concorde des JO de breaking 2024 cet été place de la Concorde.

La danse : un monde de tolérance

Léana est une jeune fille bien dans ses baskets, souriante, affable et qui sait ce qu’elle veut : « Je dois mon épanouissement à la pratique du hip-hop debout, du breakdance et de toutes les danses que je pratique. C’est un monde de tolérance, c’est en m’y émergeant que j’ai pris conscience de mes capacités. Le regard des autres compte beaucoup moins pour moi qu’auparavant et je me sens bien.» Les parents de Léana sont prévenus : « Je serai danseuse professionnelle et souhaite être reconnue pour mon travail. » Léana a conscience des sacrifices à faire et des efforts à fournir mais conclut-elle : 

« Être danseur, c’est être passionné. C’est cette passion qui nous démarque et nous fait rayonner sur scène. La danse me rend heureuse, sans danse, on ne vit pas ! ».

Willy Richert

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