Il y en avait du monde ce 8 mars au soir au théâtre Jean-Vilar ! En première partie du spectacle de danse Fêu de Fouad Boussouf, l’équipement municipal accueillait la soirée de remise des prix du concours d’écriture Tu vois le genre ! organisé chaque année par la municipalité dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes. Le thème de cette nouvelle édition, qui interrogeait la place des femmes dans le sport, a été source d’inspirations : au total, une cinquantaine de créations ont été transmises au conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, organisateur de l’événement.
Avant d’annoncer les lauréats, Maéva Durand, conseillère municipale déléguée à la lutte contre les discriminations, a ainsi tenu à saluer combien il avait été difficile de trancher face à « la grande qualité des textes reçus, y compris chez les plus jeunes. » « Cela soulève de l’espoir de savoir que cette nouvelle génération est concernée et engagée sur les questions d’égalité », a déclaré la conseillère municipale.
Chaque lauréat s’est vu remettre le recueil des textes sélectionnés par le jury ainsi qu’un bon d’achat à dépenser dans deux librairies vitriotes partenaires du concours : le Tome 47 et Les Mots retrouvés.
Dans la catégorie des Vitriots de moins de 20 ans, trois textes ont été distingués dont « Une ultime performance », une chanson écrite à six mains par le trio d’adolescentes Luna Chami, Alexandra Laming et Takwa Boubaker, âgées de 15 ans. C’est leur professeur d’espagnol du lycée Épin qui leur a soufflé l’idée de participer au concours.
« On ne s’imaginait pas une seconde qu’on allait gagner, mais on est fières d’avoir pu écrire un texte pour faire changer les mentalités », confiait Takwa.
Dans la deuxième catégorie du concours, ouvertes aux Vitriotes et Vitriots, trois textes ont été également sélectionnés. Emilie Nottegham fait partie des heureuses lauréates pour son texte « Les héroïnes de la récré » inspiré d’une anecdote avec sa fille Adelia, 8 ans. « Elle m’a confiée un jour, au sortir de l’école, que les garçons disaient que les filles ne pouvaient pas jouer au foot… » Son texte transmet un message universel : fille ou garçon, la seule réponse aux inégalités est l’indignation, jamais la résignation.
Catégorie moins de 20 ans
Catégorie Vitriotes, Vitriots
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