Sous couvert de rigueur budgétaire, le gouvernement Barnier poursuit une politique ultra-libérale qui détruit nos services publics. Ces choix sont idéologiques : réduire les dépenses et désengager l’État, au mépris des conséquences pour nos territoires et nos concitoyens.

À Vitry-sur-Seine, ces orientations sont alarmantes et ont des effets concrets. Les dotations de l’État, déjà inférieures à 30 millions d’euros pour un budget global de 245 millions d’euros, risquent de nouvelles coupes en 2025. Cela menace directement nos écoles, nos équipements et soutiens aux familles. Chaque euro retiré, c’est une aide en moins pour les Vitriots.

Pourtant, cette rigueur n’est pas inévitable. En sept ans, les recettes de TVA ont bondi de plus de 50 milliards d’euros. Ces ressources pourraient soutenir les collectivités, mais elles servent à compenser des baisses d’impôts pour les plus aisés !

Le ministre Guillaume Kasbarian a récemment félicité Elon Musk pour ses méthodes – brutales – de gestion, révélant le véritable visage de cette politique : une stigmatisation des fonctionnaires et une vision purement comptable de l’action publique. Ce discours menace notre modèle républicain et alimente une politique de désengagement de l’État.

Nous continuerons à défendre nos services publics, essentiels au quotidien des habitants

Face à cette logique, le contre-budget du Nouveau Front Populaire proposait une alternative : investir dans nos services publics et nos collectivités. Mais cet effort a été rejeté. Le choix du gouvernement est clair : affaiblir les territoires pour renforcer une vision centralisée et élitiste de l’État.

À Vitry, nous refusons cette logique. Nous continuerons à défendre nos services publics, essentiels au quotidien des habitants. Ce combat est celui de tous ceux qui défendent encore une République solidaire.

Salah BEN-MOHAMED
Groupe Europe écologie les Verts, hôtel de ville
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