Lycée de la seconde chance
Le lycée Jean-Macé accueille une structure de la seconde chance, un microlycée ouvert aux jeunes déscolarisés qui souhaitent reprendre des études.
Cette structure publique peut recevoir une quarantaine de jeunes.
Conditions d'admission
Pour pouvoir s'inscrire au sein de cet établissement, il faut :
- avoir entre 16 et 25 ans ;
- avoir quitté le système scolaire depuis au moins 6 mois ;
- avoir un niveau scolaire fin de collège à lycée ;
- viser le baccalauréat, séries sciences économiques et sociales (ES), littéraire (L) et sciences et techniques de la gestion (STG) spécialité mercatique.
Procédure d'inscription
- L'élève doit téléphoner en personne au 01 45 73 62 65 ou au 06 37 53 53 93, un premier rendez-vous sera fixé avec le candidat. Cette rencontre est un entretien de positionnement mutuel où le lycée sera présenté au candidat qui, à son tour, devra présenter son projet.
- Une fois cet entretien passé, une commission se réunira et statuera sur chaque dossier. Si la réponse de cette commission est positive, un second rendez-vous sera fixé avec le candidat. Si la réponse est négative, le candidat pourra aussi demander un rendez-vous afin que les motifs de refus lui soient exposés.
La rentrée est prévue vers le 25 septembre, mais les inscriptions sont possibles tout au long de l'année.
Les enseignements
Ils seront dispensés de la façon suivante :
- cours classiques en petit groupe (une quinzaine d'élèves) ;
- présence d'intervenants extérieurs ;
- des ateliers proposeront un travail transversal ;
- un tutorat sera mis en place : chaque élève sera accompagné par un enseignant référent de l'équipe éducative.
Quelques chiffres
Parmi les élèves du microlycée de Sénart :
- 20 à 30 % ont décroché de leurs études ;
- 70 % sont parvenus à se confronter à nouveau au diplôme ;
- 65 % ont obtenu le bac.
Une étude universitaire menée par MC Noireaud (Laboratoire Experice, Paris XIII) a permis de faire le point sur la situation des jeunes du microlycée de Sénart 3 à 5 ans après leur passage :
- 60 % travaillent (66 % en emploi stable, 34 % en CDD ou intérim et autre) ;
- 22 % poursuivent des études (courtes, de type STS/BTS et IUT/DUT pour 50 %, longues, de type licence et plus pour 50 %) ;
- 8 % sont au chômage (contre 14 à 41 % à l'échelle nationale, selon le niveau de diplôme obtenu) ;
- 10 % sont dans une autre situation (inactifs, mère au foyer, en attente d'entrée en formation…).
L'étude révèle, en outre, que les “méthodes pédagogiques” sont secondaires par rapport à l'existence d'un “espace relationnel” où l'élève se sent reconnu et valorisé autant dans ses potentialités que dans son individualité. L'investissement des enseignants dans leur travail et la rigueur dans leur positionnement vis-à-vis des jeunes sont vécus comme révélateurs de l'intérêt manifesté à l'individu élève et à son avenir.
En France, on trouve peu d'établissements pour les élèves "décrocheurs", que ce soit dans le public, comme les microlycées, ou dans le privé. Un seul internat existe à ce jour dans le Cantal, à Saint-Martin-Valmeroux.
Page publiée le 25 juillet 2008 - Mise à jour le 02 juillet 2020