Question / réponse

Question réponse à Abdallah Benbetka, adjoint au maire chargé des Transports

Face au niveau de pollution, la réussite du projet de ZFE est nécessaire. Mais les conditions optimales de son installation ne sont pas réunies. Les instances compétentes (État, métropole, région) doivent travailler à une offre globale de mobilités diversifiées. Notre région n’est qu’aux prémices d’un véritable réseau intermodal de transports qui n’aboutira qu’en 2025 avec l’arrivée du métro.

En attendant, le recours à la voiture reste hélas inévitable. L’État doit s’assurer que la ZFE n’entraîne pas une discrimination sociale. Les aides à l’achat d’un véhicule plus propre laissent un reste à charge important.

L’accompagnement financier des plus défavorisés doit être une priorité. La municipalité interpellera les instances compétentes pour que le niveau des aides soit fonction du quotient familial avec un reste à charge quasi-nul pour les plus démunis. Elle demandera aussi à l’État d’impliquer les constructeurs dans les efforts pour le renouvellement du parc automobile et l’accessibilité aux véhicules les plus propres. Cette dimension sociale et résiliente est capitale. L’écologie doit être à la portée de tous.

Le projet de ZFE ne peut reposer sur une écologie à deux vitesses, en mettant un de ses vecteurs essentiels, la solidarité, de côté. Ainsi, nous organiserons, après celle de la MGP, une consultation des Vitriot·e·s pour qu’ils-elles nous fassent part de leurs exigences.