Témoignage de Clea Petrolesi, artiste programmée au théâtre Jean-Vilar
Témoignage de Clea Petrolesi, artiste programmée au théâtre Jean-Vilar
Sa pièce, Enterre-moi mon amour, devait être jouée en avril au théâtre municipal Jean-Vilar. Déprogrammée à cause de la crise sanitaire, elle tente de trouver de nouvelles dates et modifie son œuvre à l’aune de son expérience du confinement.
La pièce Enterre-moi mon amour, une coproduction Théâtre Paris-Villette/Théâtre Jean-Vilar, devait se jouer en avril au théâtre municipal Jean-Vilar, à Vitry. Sa reprogrammation s’annonce compliquée. « Nous avons dû arrêter nos représentations au milieu des six dates prévues à Paris-Villette. Il faut donc désormais trouver des dates de représentation qui puissent rentrer dans les cases de chacun : les deux théâtres, les comédiens et les techniciens », explique Clea Petrolesi. En attendant, la metteure en scène réfléchit aux modifications qu’elle apportera à son spectacle à la reprise, à l’aune de cette expérience du confinement, de ce ressenti de l’attente, thème qui est au cœur de sa pièce. Car comment travailler après la crise ? « Cela va peut-être modifier notre façon de travailler. Mais je ne sais pas encore comment. Peut-être sur la forme devrons nous réfléchir à de nouveaux formats de spectacles, réinventer des choses dans les relations avec les artistes et avec le public ? L’impact économique nous contraindra certainement aussi… Reste que, pour moi, la question centrale est celle des artistes : quand pourront-ils recréer ? Car s’il n’y a pas d’artistes il n’y a pas de théâtre et inversement », conclut Nathalie Huerta.
Retourner au dossier
Page publiée le 21 avril 2020 - Mise à jour le 21 avril 2020