Lancement du collectif d’amélioration de la ligne RER C

Objectif affiché : construire un groupe de pression et parler d’une seule voix face à la SNCF et à IDF Mobilités afin d’améliorer la qualité du service et moderniser la ligne.

Pierre Bell-Lloch, maire deVitry a introduit le temps d’échange et de réflexion autour des problématiques :

« Le RER C est une ligne historique qui traverse la ville et qui traverse nos vies, avec 540 000 voyageurs et 575 trains par jour dans plus de 80 gares. C’est un vecteur de développement comme le prouve la future gare des Ardoines qui créera une nouvelle centralité autour de laquelle viendront s’installer logements et emplois. Nous souhaitons définir les axes d'amélioration de cette ligne et faire place aux nouveaux usages. »

Problématiques multiples

Lors du temps d’échange et de réflexion qui a suivi, il a longuement été évoqué les problèmes de retard et de trains supprimés qui minent le quotidien des usagers. Les participants s’accordent sur la nécessité de redéfinir les indicateurs utilisés pour évaluer la qualité du service.

 « Ceux utilisés par IDFM et la SNCF, notamment le taux de ponctualité, sont centrés sur les activités plutôt que sur le vécu des usagers Le temps de parcours serait surement plus pertinent », a proposé, notamment, Bruno Allioux, directeur voirie-environnement.

Il a d’ailleurs été noté l’efficacité du trafic lors de la période des Jeux Olympiques grâce aux moyens mobilisés, ce qui permet d’envisager des solutions pour le transport du quotidien.

Nombre de remarques ont aussi concerné les conditions de voyages et la qualité de l’accueil, de la déshumanisation du service au manque de moyens humains en passant par les défauts d’accessibilité des gares pour tous les voyageurs. Autres sujets évoqués : le maillage, la multimodalité, le stationnement, les fractures territoriales et le manque de concertation. Enfin, un dernier sujet a fait consensus : la communication numérique kafkaïenne des acteurs de la ligne à travers la multiplication des différentes applications. « Une dizaine différente » selon un collectif d’usagers.

« Nous espérons que cette rencontre d'initiation se transformera en groupe d’initiative entre tous les usagers et les acteurs économiques. Cela va dans le sens d’un meilleur consensus et d’une meilleure coordination. Échanger tous ensemble nous offrira une vision globale et transversales des problématiques afin de dresser une feuille de route optimale et améliorer le dialogue voire faciliter le travail avec la SNCF et IDFM. », a conclu Abdallah Benbetka, adjoint au maire délégué aux transports

Les prochaines étapes devront définir la structuration du collectif et ses modalités de travail.

Kevin Gouttegata