Des réponses face aux espèces nuisibles

Publiée le 21 février 2025 - Mise à jour le 21 février 2025

Parmi les multiples facteurs à l’origine d’un habitat indigne, voire insalubre, la présence d’espèces animales nuisibles ou invasives demeure une source de préoccupations pour les habitants et d’actions conjointes menées par la ville, les bailleurs, les locataires et les propriétaires.

Des actions conjointes et simultanées

Les rongeurs

Dans le cas des rongeurs, la vigilance et la mise en place de solutions sont essentielles car ces animaux sont à l’origine de divers maux : propagation potentielle de maladies, dégradation de l’habitat, risque sur la stabilité des bâtiments, etc. Soucieuse de combattre cette menace, la ville mène des campagnes de dératisation deux fois par an dans les bâtiments communaux. 

"Cela prend la forme d’un contrôle par le biais d’un placebo, sans recours au produit actif " souligne Mohamed Abou-Abdellah. C’est uniquement lorsque la présence de rongeurs est avérée que le produit actif est utilisé." L

Pour rappel, c’est aux propriétaires de se charger de la lutte contre les espèces nuisibles.

Termites et cafards

D’autres espèces invasives nécessitent également des prises en charge régulières. C’est le cas des termites mais aussi des cafards (ou blattes). Ces derniers apprécient la chaleur, émanent des gaz pouvons déclencher des crises d’asthme et entraînent des problématiques de stress et de phobies. Pour prévenir tout risque, les bailleurs font régulièrement intervenir des prestataires habilités à la désinsectisation. Mais là encore, chacun doit jouer le jeu et ouvrir sa porte pour rendre l’opération efficace. 

"La gestion de cette question des nuisibles nécessite une collaboration entre les acteurs. C’est pour cela que nous avons initié un travail avec les bailleurs à travers des réunions pour réaliser un état des lieux, connaître les pratiques de chacun et mettre en place des actions collectives." rappelle Muriel David.

Punaises de lit

Une autre problématique a récemment fait la une de l’actualité : celle des punaises de lit. Importées dans le logement après un voyage ou issues de meubles de seconde main, elles ne sont pas vectrices de maladies mais causent plaques urticantes et démangeaisons. Dès que ces problématiques sont signalées, la ville peut jouer un rôle de conseils et d’information. Elle compte également renforcer son arsenal de prévention et d’action. Un plan de communication avec des panneaux et des animations en pied d’immeuble pour sensibiliser les Vitriots va se déployer. La ville prévoit également de se munir d’appareils à vapeur qu’elle compte mettre à disposition des habitants concernés. Enfin, la mise en place d’un système de détection canine est aussi étudiée.

 

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