Conseils de quartier, des pistes d'amélioration

Publiée le 14 février 2025 - Mise à jour le 14 février 2025

© Alexandre Bonnemaison

Samedi 8 février, avait lieu à l’hôtel de ville la restitution des propositions de l’Observatoire des conseils de quartier. Entre novembre et janvier, cette instance participative a réuni des habitants pour échanger autour de pistes d’amélioration autour du fonctionnement des conseils.

163. C’est le nombre de contributions enregistrées durant la première session de l’Observatoire des conseils de quartier, qui s’est tenue entre novembre 2024 et janvier 2025. Cette instance participative a réuni des habitants des quatre coins de la ville pour proposer des pistes d’amélioration à l’organisation et au fonctionnement des conseils. Elle est amenée à perdurer afin de poursuivre les réflexions déjà entamées.

Samedi 8 février, à l’hôtel de ville, une quarantaine de personnes étaient présentes pour la restitution des travaux de l’Observatoire, présentée par Sandra Bahri, conseillère municipale déléguée à la concertation de proximité, et le maire, Pierre Bell-Lloch, qui ont tenu à remercier l’ensemble des participants. 

Trois axes de réflexion ont été retenus, en lien avec le service Vie de quartier : communication ; inclusivité ; et méthode de concertation.

Mieux communiquer pour mieux concerter

Il a été décidé d’améliorer les infographies, de faciliter le langage afin de rendre plus simple la compréhension des séances et compte-rendus (CR) et de mieux communiquer sur les dates et les réalisations issues des conseils. 

La municipalité réaffirme sa volonté de garantir la proximité et le présentiel. À ce stade, elle est réservée sur la multiplication des outils numériques, aussi en raison des coûts et de la nécessaire protection des données (RGPD).

Sur les questions d’inclusivité et de représentativité, les habitants souhaitent une diversification accrue des lieux et horaires des conseils pour aller chercher de nouveaux publics, notamment les jeunes parents, les adolescents et jeunes adultes, les personnes en situation de handicap… 

“On cherche à aller davantage vers les associations de jeunes, notamment en lycée ; on recense les lieux PMR (adaptés aux personnes à mobilité réduite) et on va sonder les gens sur leurs difficultés à venir en conseil de quartier et à s’emparer de tous les sujets”, précise Sandra Bahri.

Enfin, sur les méthodes de concertation, l’idée est de davantage développer les groupes de travail quant aux projets locaux discutés en conseil, de mieux associer les habitants à l’élaboration des ordres du jour, et de réduire le délai de publication des comptes-rendus ainsi que de les rendre plus accessibles, via le site de la Ville. L’équipe municipale souhaite que les élus gardent un rôle central dans ces instances, ce qui permet de garantir à chacun équité de traitement et accès à ses élus de quartier, gage de démocratie de proximité.

Des réflexions à poursuivre

La restitution s’est poursuivie par des échanges avec les habitants présents. Une personne espère ainsi “plus de convivialité et de lien social” lors des conseils, avec des activités pour faire venir les plus jeunes. “Vous avez aussi la possibilité d’inviter des personnalités ou des assos”, souligne Sandra Bahri. Sur le sujet des collaborations entre quartiers, pourquoi ne pas faire des “conseils inter-quartiers” pour “mutualiser les réflexions et les moyens” ? s’interrogent des habitants.

Une participante relève également que “des micro-sujets qui n’intéressent pas tout le monde sont parfois soulevés”, ce qui participerait à “démotiver” les gens de venir. “Il y a un vrai enjeu sur l’ordre du jour, reconnaît Sandra Bahri. Il faut que chacun puisse s’exprimer, sans qu’on se focalise sur des sujets trop précis, comme la voirie, pendant deux heures…” 

Et Pierre Bell-Lloch de renchérir : “Est-ce qu’il faudrait un conseil spécial voirie une à deux fois par an ? Il faut y réfléchir !”

L’accessibilité aux comptes-rendus a suscité beaucoup de discussions. L’occasion pour les chargés de démocratie locale de détailler leur travail de rédaction : “On rédige le compte-rendu, on le fait vérifier par nos collègues spécialisés sur les sujets traités. Ces écrits engagent la municipalité, ils doivent être justes, accessibles et factuels. Notre élue nous a demandé un gros travail de vulgarisation et de lisibilité, que l’on poursuit.” 

Et Sandra Bahri d’ajouter : “On fera en sorte que les habitants aient un délai pour proposer des ajouts en fin de document.”

Clément Aulnette

 

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