Emilia Pépiot, cavalière médaillée, reprend les rênes
Publiée le 06 novembre 2024 - Mise à jour le 08 novembre 2024
La cavalière Emilia Pépiot poursuit ses retrouvailles avec la compétition. Médaillée d'argent aux championnats de France équitation catégorie club 3 senior dans la discipline dressage, à Lamotte-Beuvron, en juillet dernier, elle vise le niveau club 1 et amateur.
Emilia Pépiot, 27 ans, fille de Vitry, est enthousiasmée par son retour en fanfare dans le giron de la compétition en équitation où elle n'a décroché pas moins que la médaille d’argent de dressage en niveau club 3, en juillet à Lamotte-Beuvron. Elle a repris la compétition l’an passé, après une pause le temps des études. Cette année, elle continue le dressage commencé il y a un an, qui est une des disciplines du concours complet (dressage, saut, cross), et vise la catégorie club 1.
"Au saut d’obstacle, je compte progresser pour rejoindre le niveau club 1 puis j’espère progresser pour passer en licence amateur le plus rapidement possible et acheter mon cheval. Pour y parvenir, il me faut de la régularité, garder confiance, écouter les conseils du coach, monter des chevaux différents, comprendre que toutes les disciplines sont aussi importantes les unes que les autres."
Après ses études, Emilia a renoué avec ses amours de jeunesse qui l’ont vu débuter au centre équestre de Vitry, Tous en selle, il y a vingt ans, par amour des chevaux devenu passion.
"Je suis super heureuse d’avoir pu reprendre, et les championnats de France cette année ont été une expérience unique, confie-t-elle. Vivre une telle remise de prix, c’est quelque chose d’incroyable et aussi l’accomplissement de toute une année de travail pour pouvoir monter sur ce podium à Lamotte-Beuvron. Dans la vie d’une cavalière en compétition, c’est quelque chose."
Sur le cheval Damoclès « très beau et bon maître d’école » du club Riderland de Saulx-les-Chartreux, coachée par Pierre Bondon, elle a été récompensée pour le décontracté, l’impulsion et le bon équilibre au terme de deux épreuves. Celle imposée, avec trois allures et incurvation sur cercle serpentine, et celle libre, avec les mêmes figures qu’elle a choisi d’enchaîner sur la musique de Zelda extraite du jeu vidéo.
Gwénaël le Morzellec