DJ Mehdi : le rap made in Vitry

Publiée le 28 octobre 2024 - Mise à jour le 28 octobre 2024

© Denis Meyer

Mardi 22 octobre avait lieu la diffusion de l’excellent documentaire DJ Mehdi : Made in France aux 3 Cinés Robespierre. L’occasion de rendre hommage au compositeur virtuose, et à la puissante culture urbaine de Vitry-sur-Seine.

Vitry au rendez-vous

Il est à peine 18h, et la soirée bat déjà son plein. Eh oui, car mardi 22 octobre, c’était l’événement Vitry en Scène aux 3 Cinés Robespierre. On y diffuse l’excellent documentaire DJ Mehdi : Made in France. En présence de son réalisateur et ami de toujours, Thibaut de Longeville.

Avant la projection, le rappeur OGB, membre fondateur du collectif Mafia K’1 Fry, a présenté son autobiographie Je suis venu me dire… à l’occasion d’une séance de dédicace. Et pour une dédicace… C’en est une. La queue ne s’arrête plus, les signatures et les photos non plus. Parmi la foule ? Toutes les générations. Entre amis, en couple, seul. En famille. Car oui, beaucoup d’ados, et leurs parents. Ceux qui, eux aussi, étaient ados à l’avènement du rap :
« Dans la file, y’a que des vieux, et ça ne choque personne ! » plaisante Laurent, l’un des participants.

Vitry fière de son histoire

Du monde, il y en a, donc. Mais de l’émotion, aussi. Pour la rencontre avec OGB, et la diffusion d’une partie du documentaire. Car DJ Mehdi : Made in France, raconte l’histoire d’un brillant compositeur qui a tant fait pour le rap et l’électro. Or, le rap, à Vitry, ça n’est pas juste de la musique. C’est une histoire. Une histoire de famille. Une histoire de génération. De potes, d’héritage, de transmission :

« Dans la salle, je vois des mannequins, des coachs sportifs, de célèbres rappeurs… et c’est ça Vitry-sur-Seine. On n’a jamais cessé d’être actif », raconte OGB.

Dans le documentaire, on aperçoit la mairie. La rue Camille Groult. Les tours de Robespierre. Mais surtout, on entend la musique de Mehdi. Celle du 113. On écoute Rim’K, Mokobé et AP nous raconter leurs souvenirs.

« Cette culture nous a permis de ne pas courber l’échine, d’avoir la tête haute et de pouvoir grandir », rajoute Fatmata Konaté, adjointe au maire déléguée à la culture.

Car oui, Vitry, c’est aussi ça. La fierté de ses racines. De sa culture urbaine. De sa musique, écoutée en France, et partout dans le monde. « Ça se passe à Vitry-sur-Seine, truc de fou ».

Nina Senoyer

 

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