Départ du dépôt pétrolier, une avancée majeure pour les Ardoines
Publiée le 23 octobre 2024 - Mise à jour le 24 octobre 2024
Depuis 15 ans, la ville travaille à négocier le départ du dépôt pétrolier dont les cuves occupent plusieurs hectares aux Ardoines. Le 14 octobre, la préfète Sophie Thibault a annoncé que les propriétaires du dépôt ont accepté de le mettre en vente et ont lancé un appel à manifestation d’intérêt en ce sens.
« Chose promise chose due, à force de pressions et de discussions, nous avons obtenu la vente du dépôt pétrolier des Ardoines. Si tout se passe comme prévu, il sera vendu et devrait arrêter son activité l’an prochain, déclare le maire, Pierre Bell-Lloch. »
Une très bonne nouvelle pour le développement des Ardoines et du projet ambitieux porté par la ville pour répondre aux besoins des Vitriots, reconnu opération d’intérêt national (OIN) par l’État.
En effet, le site pétrolier est classé Seveso seuil haut, et sa présence en zone urbanisée représente aujourd’hui un danger pour la population et l’environnement, compromettant le projet des Ardoines.
C’est donc, depuis 15 ans, et singulièrement avec les projets engagés autour de l’avenir du site, que la question du départ du dépôt pétrolier est posée. Ces derniers mois particulièrement, les efforts de travail commun et de négociation de la municipalité avec l’Epa-Orsa (l’établissement public d’aménagement Orly Rungis-Seine amont) et l’entreprise propriétaire du dépôt ont porté leurs fruits pour une première étape vers le départ du dépôs pétrolier.
« La ville a fixé ses objectifs pour l’avenir du site, poursuit Pierre Bell-Lloch. Désartificialisation des sols et emplois pour aller dans le sens de l’avenir souhaité pour notre zone industrielle. Une zone utile aux hommes et à la nature. »
Pour rappel, l’OIN des Ardoines est le plus gros projet de transformation de Vitry, et l’un des plus importants d’Île-de-France. De nouveaux logements, sites d’activité économique et équipements, mais aussi espaces verts et connexion à la Seine viendront prolonger le tissu urbain vitriot existant sur plus de 300 hectares, avec une nouvelle gare multimodale d’envergure métropolitaine. Un projet concerté, construit avec et pour les Vitriots.