3 questions à Shamime Attar, adjoint au maire en charge de la Mutation de l’espace public

Publiée le 07 octobre 2024 - Mise à jour le 07 octobre 2024

Comment permettre à chacune et chacun de s’approprier l’espace public ?

Pour aménager l’espace public, nous partons de l’usage et des besoins exprimés par les habitant·e·s. Nous essayons d’être au plus près de cette réalité de terrain, et d’éviter des usages générant des nuisances. Il faut trouver le bon équilibre pour que chacun trouve sa place et se sente à l’aise : c’est aussi pour cela que nous avions organisé des marches exploratoires afin d’identifier les lieux pouvant créer un sentiment d’insécurité, notamment pour les femmes. Nous avons, par exemple, tenu à maintenir l’éclairage public de nuit malgré l’envolée des prix de l’électricité.

L’accessibilité de l’espace public, notamment pour les personnes en situation de handicap, est-elle aussi un enjeu pris en compte par la municipalité ?

Notre objectif est bien sûr de favoriser le vivre ensemble et de permettre à chacun de se déplacer où il le souhaite dans l’espace public. C’est pour cela qu’un plan d’accessibilité pour favoriser la circulation des personnes à mobilité réduite a été établi, définissant différentes actions à mener. Par exemple, le projet des Prairies du Fort, dont la livraison est prévue pour l’an prochain, a été pensé dans cette logique d’inclusion avec des pentes douces et du mobilier adapté.

En matière de tranquillité publique, une concertation autour d’un dispositif de vidéoverbalisation est en cours. Pouvez-vous nous en dire plus sur cet outil ?

Vitry compte malheureusement de nombreuses incivilités routières : des doubles files, des stationnements sur passages piétons, des feux de signalisation non respectés. On ne peut pas mettre un policier derrière chaque citoyen et ce n’est pas le projet de société que nous défendons. C’est pour cela que nous proposons un dispositif de vidéoverbalisation. Ce n’est pas un outil miracle, mais c’est un moyen de dissuasion important. Un projet qui concerne uniquement des zones très impactées par les infractions routières et qui doit d’abord être légitimé par les Vitriot·e·s, comme l’avait été la création de la police municipale il y a plus de vingt ans.

 

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