NPRU : les Vitriots apportent leur pierre à l’édifice

Avec le nouveau projet de renouvellement urbain (NPRU), le Centre-ville de Vitry va connaître de grands changements, afin d’améliorer le cadre de vie des Vitriots et rendre la ville plus attractive.

La tour Robespierre, immeuble de logements de 26 étages, va être réhabilitée et un pôle vivant, mixte, va se façonner face à la future station de métro du Grand Paris Express.

Pour bâtir le futur, la concertation entamée en 2016 se poursuit.

« Il est important que les gens puissent voir en amont ce que nous allons faire car il s'agit de leur ville, de leur quartier, assure Luc Ladire, adjoint au maire en charge du Logement et de la vie citoyenne. Les habitants sont au cœur du projet. Notre ville se tourne vers l'avenir. Les Vitriots ont l'occasion d'apporter leur pierre à l'édifice. C'est vraiment l'affaire de tous… »

Pour ce faire, une réunion intitulée « Venez construire vos espaces publics du Centre-ville » avait lieu jeudi 19 septembre à l’hôtel de ville. Au programme, une présentation du projet par Luc Ladire, mais surtout, les habitants présents ont pu se répartir en groupe pour participer à quatre ateliers différents : l’atelier « espace de circulation des piétons », l’atelier « la future place Robespierre », l’atelier « jardin Audigeois » et l’atelier « toutes vos questions sur le cœur de ville ».

Pour l’atelier Robespierre, des habitants et des membres d’associations ont dans un premier temps fait un diagnostic de ce qu’ils aimaient et de ce qu’ils n’aimaient pas. Avant d’émettre des souhaits pour cet espace qui va être complètement transformé, pour les habitants, les enfants et les passants, notamment en évoquant des espaces verts, des fontaines, un terrain de pétanque.

« Les habitants de ce quartier populaire ont le droit au bon et de beau, déclare Luc Ladire. À quinze minutes de Paris, on peut avoir des espaces verts, des endroits où l'on se sent bien, où l'on peut se poser avec un livre. Avec cette concertation, nous avons l'occasion d’écouter les gens. Et nous allons le refaire. »

Marc Godin