Mur/Murs : les Ardoines lèvent le voile

Inauguration en grande pompe

À l’angle des rues Nathalie-Lemel et du Général-Malleret-Joinville, ce samedi 28 septembre, les Ardoines se sont offertes aux curieux pour la deuxième année consécutive. Mais cette fois, l’événement a pris des airs de grande célébration !

Dans le cadre du festival Mur/Murs, une cinquantaine de participants ont assisté à l’inauguration de la rue Nathalie-Lemel. Applaudissements et, pour sublimer le tout… super spectacle offert par les enfants du centre social Balzac, sous la direction du chorégraphe Owen Kristie, orchestré par la compagnie des Marlins. Maryline Klein, autrice et metteuse en scène du projet, souligne : « Ils ont répété huit fois deux heures, parfois dans la cour de récréation ! »

Sur une musique de 1870, les jeunes artistes ont dansé et récité des textes inspirés des femmes communardes. Ça tombe bien, ce jour-là, c’est la Fête de la Commune.

Le quartier Descartes en pleine transformation

La célébration de la mixité et de la résistance a fait place à la visite guidée du secteur Descartes, un des projets phares du futur de Vitry. Au programme : 900 logements, dont 40 % sociaux, 15 000 mètres carrés de bureaux. Des commerces et une dynamique résolument écoresponsable. Le tout, livré d’ici à 2026.

« Les murs de l’hôtel logistique sont déjà en cours de végétalisation. Et la toiture accueillera 10 000 mètres carrés d’agriculture urbaine », précise l’un des membres du projet Les Ardoines, en charge de la visite.

Le(s) clou(s) de la balade ? La future gare de la ligne 15 et du RER C, qui surplombe le quartier. Et, bien sûr, le nouveau groupe scolaire Bel-Air, qui accueillera les enfants du coin dès septembre 2025. Une école et un centre de loisirs tout neufs pour les élèves !

Cette inauguration marque une étape importante pour le projet urbain des Ardoines, l’une des plus grosses opérations d’aménagement en France. Promesse tenue : dès demain – ou presque – ce quartier se prépare à devenir un nouvel espace vitriot, inclusif, durable et résilient.

Nina Senoyer