MuMo : un peu de Centre Pompidou à Vitry

Publiée le 03 octobre 2024 - Mise à jour le 04 octobre 2024

© Julian Renard

Le MuMo, le musée itinérant du Centre Pompidou, s’est installé sur le parvis du théâtre Jean-Vilar du 23 au 27 septembre, dans le cadre du festival Mur Murs et des Olympiades culturelles. L’occasion pour les plus jeunes de découvrir les “Règles de l’art”, titre de l’exposition présentée cette semaine-là, et de s’amuser avec elles.

Ce mercredi 25 septembre, des enfants des centres de loisirs Balzac et Jean-Jaurès et des Écoles municipales artistiques (Ema) ont pu participer à un atelier proposé par le MuMo.

Le MuMo, quésaco ? Il s'agit du Musée mobile du Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, “celui avec des tuyaux de toutes les couleurs”, sourit Marie, médiatrice au MuMo.

À l’occasion du festival Murs Murs et des Olympiades culturelles, le camion vert pâle, aménagé pour accueillir une vingtaine d'œuvres contemporaines et une salle de projection, était stationné devant le théâtre Jean-Vilar du 23 au 27 septembre.

“C’est le plus petit musée que j’ai jamais vu !” s’exclame un petit garçon.  

“Dans les règles de l’art”

Les cartes du jeu Dessine ! d’Hervé Tullet à la main, Marie lance la première activité. “Je vous propose de dessiner ce que vous voulez, mais il va falloir respecter mes règles, commence-t-elle. D’abord, pliez un coin de votre feuille et dessinez-y des étoiles le plus vite possible !” Les cartes déterminent l’action à faire et la manière de la faire. “Dans un deuxième coin, de la pluie avec votre autre main !”

L’atelier fait écho à l’un des artistes présentés, qui plie sa toile pour peindre puis la déplie pour obtenir l'œuvre finale. C’est ce que la médiatrice propose aux enfants, après qu’ils ont dessiné un soleil multicolore sur la dernière face. “Mais c’est trop beau !” s’émerveillent-ils. “L’objectif, c’est d’ouvrir la boîte aux imaginaires”, souligne Marie.

Des imaginaires foisonnants

Place à la visite du musée. Les enfants regardent tout avec attention et émerveillement, sous le regard bienveillant de Lisa Sartorio, professeure d'arts plastiques aux Ema.

“C’est bien que des musées où ils ne sont jamais allés viennent jusqu’à eux, approuve-t-elle. Surtout dans ce lieu qui leur est réservé : c’est quelque chose dont ils se souviendront.”

Devant une aquarelle sur papier froissé de Ladislav Novak, chacun laisse libre cours à son imagination : loup, cochons qui dansent, lion dans la pleine lune… Mais non, le surréalisme leur joue des tours, en témoigne le titre de l'œuvre : “Le Centre de la douleur”, avec pour annotation “Chez mon dentiste”. “Ah !” s’écrient les enfants en chœur. “On peut imaginer beaucoup de choses, mais parfois, les intentions des artistes sont toutes autres”, leur intime Marie.

Cette invitation à la découverte que propose le MuMo est un avant-goût de la collaboration entre le MAC VAL et le Centre Pompidou, qui prêtera des œuvres au musée vitriot durant sa fermeture pour rénovation entre 2025 et 2030.

Clément Aulnette

 

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