Mur/Murs : au cœur de l’Industrail
Publiée le 30 septembre 2024 - Mise à jour le 04 octobre 2024
© Alexandre BonnemaisonL’Industrail a une nouvelle fois offert un parcours atypique à ses nombreux participants le 29 septembre dernier. Une course à travers Vitry, passant des friches industrielles aux berges de la Seine, qui offre un autre regard sur la ville et ses transformations.
Pour sa douzième édition, l’Industrail fait son grand retour dans le quartier des Ardoines, à quelques pas de la station RER. Soixante-seize téméraires, coureurs aguerris comme néophytes, bravent les températures hivernales de cette matinée de fin septembre pour profiter d’une course sans commune mesure. Réunis sur la ligne de départ, ils s’élancent à grandes enjambées à l’annonce du starter. Le ton est donné dès les premières foulées avalées au milieu d’un cadre urbain en pleine métamorphose.
À l’ombre des bâtiments en construction, le peloton de tête rejoint rapidement le Kilowatt pour un passage sur l’estrade qui sollicite les mollets. Pas le temps de faire enfler ses chevilles sur scène, vient le temps de prendre le large en bords de Seine, les sportifs longeant les quais non loin du pont suspendu. La mi-course approche et le circuit prend la direction des ateliers du Crapo où couloirs étroits, marches et coups de pinceau ponctuent le parcours.
Une course originale et familiale
« Vous vous rapprochez de la fin », rassure l’un des nombreux bénévoles présents pour guider et encourager les adeptes des baskets. Il est désormais l’heure d’entrer dans l’enceinte du stade Gabriel-Péri pour un tour de piste, puis un détour par la cuvette dont le gazon perturbe les appuis accoutumés au bitume. Après un saut au centre technique municipal, la dernière ligne droite jusqu’à l’arrivée requiert un ultime regain d’énergie. Mais le réconfort se trouve bien au bout de l’effort. Encas, bouteilles d’eau et sourires attendent tous les participants tandis que l’hymne des Jeux olympiques retentit pour faire place aux podiums et aux récompenses à l’effigie de communardes.
« C’était ma première participation et c’était vraiment original de passer à l’intérieur des bâtiments. Il y a plusieurs points très sympas dans la course, et on alterne entre les quais et la ville », salue Théophile, vainqueur du jour. Un enthousiasme partagé par sa compagne Manon qui apprécie « une course familiale qui permet de découvrir la ville ».
Une expérience réussie qu’ils renouvelleront à coup sûr l’an prochain. Et pourquoi pas vous ?
Hugo Derriennic
Photographies Alexandre Bonnemaison
