Une structure qui unit toutes les générations

Publiée le 11 septembre 2024 - Mise à jour le 11 septembre 2024

©2024 JR

Kasthoori Daneshkumar, 35 ans, son fils Matthias, 8 ans, et Christiana Zoumba, 67 ans, adhérent·e·s de la Maison des Vitry’haut.

Cela fait de nombreuses années que Christiana, habitante de longue date du quartier du Plateau, fréquente le centre de quartier.

Avec l’ouverture de la Maison des Vitry’haut il y a trois ans, aucune raison de changer ses habitudes : cette retraitée volubile s’est pleinement investie dans l’aventure.

“Je viens presque tous les jours, j’aime donner de mon temps, et il y a tellement d’activités proposées. Je peux faire du pilates, de la gym douce, des stages de danse, des ateliers couture, des ateliers santé et même des séances de papotage”, énumère-t-elle. “C’est presque ta deuxième maison”, s’amuse Kasthoori, jeune maman, qui a découvert la Maison des Vitry’haut un peu par hasard.

“J’ai vu qu’il y avait du monde devant le jour de l’inauguration, et ça m’a intrigué, raconte-t-elle. On profite de beaucoup d’activités pour les mamans, mais aussi entre parents et enfants. Par exemple, j’ai pu faire un atelier cuisine avec mon fils. Cela permet de créer du lien entre toutes les générations et ça apporte beaucoup à la vie du quartier.” Kasthoori a ainsi pu faire la connaissance de Christiana, qui donne des cours de soutien scolaire à son fils Matthias. La retraitée et le garçon de 8 ans ont noué une forte complicité et ne manquent jamais de faire une partie de jeu de société après les devoirs. “C’est souvent moi qui gagne”, lance Matthias à Christiana, laquelle approuve avec un grand sourire, avant de préciser : “Moi ça m’aide d’être au contact des enfants, je me rappelle de plein de choses que j’ai apprises plus jeune grâce à eux. C’est enrichissant de venir ici, on a des journées bien chargées et ça fait des choses à raconter après”.

Pour Kasthoori, le constat est le même : la Maison des Vitry’haut et les rencontres qu’elle génère font du bien. “Je vois bien que Matthias, en étant au contact des adultes, est plus sociable et moins renfermé. Ce mélange fait du bien à tout le monde : les gens se parlent et communiquent, peu importe leur religion ou leur âge”, souligne-t-elle. Les relations ne s’arrêtent d’ailleurs pas au centre social et les liens créés perdurent au-delà de ses murs. Christiana a d’ailleurs reçu Kasthoori, Matthias et tout le reste de la famille lors d’un repas chez elle.

“C’était trop bien”, résume Matthias, qui attend avec impatience la prochaine invitation.

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