3 questions à Sonia Guenine, adjointe au maire chargée des Solidarités

Pensez-vous que le lien intergénérationnel est ancré dans la vie locale ?

À Vitry, le lien intergénérationnel est une réalité. Il existe sous différentes formes et à travers des initiatives que la ville accompagne. Cela passe par les centres sociaux et les espaces de vie sociale qui accueillent tous les publics, des plus jeunes jusqu’aux retraités, et organisent de nombreuses activités qui rassemblent tout le monde. Nous avons aussi quatre résidences autonomie qui hébergent des étudiants à loyer très modéré en contrepartie d’animations partagées avec les retraités.

Le tissu associatif est-il également un élément important pour faire vivre ce lien ?

Vitry peut compter sur un tissu associatif dynamique avec plus de 450 associations qui font vivre le sport, la culture et la solidarité pour toutes les générations. C’est cette richesse humaine et cette implication qui participe pleinement à la mixité, au lien collectif, à la transmission des savoirs, au partage et à la compréhension de l’autre. De nombreuses initiatives émergent : nous avons par exemple une nouvelle association créée par des jeunes, 1 action, 1 espoir, qui souhaitent monter des actions avec les personnes âgées dans les résidences autonomie. Ce sont des projets que la ville soutient et accompagne.

Pourquoi œuvrez-vous pour maintenir ce lien ?

Préserver ce lien est essentiel : c’est un enjeu de société. Dans la société individualiste qui est la nôtre, penser à l’autre, partager des moments avec des personnes isolées ou vulnérables n’est pas anodin. En privilégiant l’échange plutôt que le repli sur soi, Vitry met l’accent sur le lien sous toutes ses formes. C’est aussi le rôle du service public, notamment par le biais des agents du Spasad qui œuvrent au domicile des plus âgées et participent à rompre leur isolement. Il nous faut continuer à nourrir toutes ces initiatives, à maintenir et à renforcer ce qui est déjà fait.

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