Rentrée sereine, mais remplacements en question

Publiée le 05 septembre 2024 - Mise à jour le 25 septembre 2024

Rentrée scolaire tranquille à Vitry, suite à une décision de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale obtenue grâce à la mobilisation de la municipalité. Cependant, les syndicats enseignants redoutent les effets du manque de remplaçants.

Selon les observateurs enseignants, la rentrée le 2 septembre a eu lieu sans remous à Vitry, lors de laquelle 9 235 élèves ont rejoint l'école primaire. Les comptages des effectifs d’élèves ont nécessité d’ouvrir deux classes :

  • une à Jean-Jacques-Rousseau maternelle
  • une à Victor-Hugo élémentaire

En revanche, l’ouverture conditionnelle à Louise-Michel maternelle n’a pas été confirmée.

En raison des élections législatives de juin, le calendrier de l’avant-dernier comité social d’administration, qui examine les ouvertures et fermetures de classe, n’a eu lieu que le 11 juillet.

« Pour éviter les fermetures générant des gestions de personnel laborieuses et très perturbantes à la rentrée dans les écoles, un accord a été passé avec la Direction académique des services de l'Éducation nationale, se satisfait Cyrille Micheletta, responsable de la FSU Snu-ipp94. Celui de ne pas prendre de décisions de fermer de classe à cette occasion. »

Revers de cette décision, l’administration, face à la faiblesse structurelle des vocations et personnes nommées au concours, a dû « piocher » dans la brigade des remplaçants pour en nommer à des postes fixes, réduisant ainsi la réserve pour les remplacements.

« Quatre cents remplaçants se retrouvent donc devant une classe pour l’année dans le département, et 200 contractuels supplémentaires non formés ont été recrutés, désapprouve le syndicaliste. Je pense que nous allons devant de grosses tensions au cours de l’année scolaire à venir sur ce sujet. Par ailleurs, ajoute-t-il, sans avoir encore les chiffres, nous savons déjà qu’il n’y a pas assez d’AESH pour intégrer les enfants en situation de handicap. »

Mardi 10 septembre, une grève enseignante était lancée, à l’appel notamment de FSU Snu-ipp, pour réclamer plus de moyens pour l’école publique, un statut pour les AESH, une revalorisation des salaires pour endiguer le manque d’attractivité de la profession, obtenir l’abrogation de la réforme « choc des savoirs » et la création de groupes de niveau.

Gwénaël le Morzellec

 

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