Ryadh Sallem mis à l’honneur aux Jeux paralympiques
Publiée le 30 août 2024 - Mise à jour le 02 septembre 2024
Figure de proue du handisport français, le Vitriot Ryadh Sallem a porté la flamme à l’occasion de l’ouverture des Jeux paralympiques de Paris le 28 août. Il dispute jusqu’au 2 septembre ses sixièmes Jeux pour tenter de remporter l’or avec l’équipe de France de rugby fauteuil.
Il a été l’un des derniers relayeurs de la flamme à l’occasion de l’ouverture des Jeux paralympiques le 28 août. Accompagné entre autres de la hurdleuse Cyréna Samba-Mayela, seule médaillée de la délégation française d’athlétisme, le Vitriot Ryadh Sallem a allumé le chaudron olympique sur l'esplanade de l’hôtel de ville de Paris.
Un honneur pour cette figure emblématique du handisport, également entrepreneur social, dirigeant associatif et humaniste, qui ne doit rien au hasard. Triple champion d’Europe en basket fauteuil, détenteur d’un record mondial en relais natation, Ryadh Sallem participe cette année à ses sixièmes Jeux paralympiques* au sein de l’équipe de France de rugby-fauteuil. Une sélection avec laquelle il a déjà obtenu un titre continental et dont il compte bien enrichir le palmarès d’une médaille olympique. Notre champion a entamé sa compétition le 29 août face au Danemark, un match remporté par l’équipe de France. Jusqu’au 2 août, Ryadh Sallem vivra l’ultime moment de son immense carrière.
« Ça représente un rêve qui se réalise. Les Jeux à la maison, pour moi qui pensais arrêter ma carrière, ça a été une nouvelle motivation. De me dire que je vais finir ma carrière de haut niveau à Paris, c’est le plus beau des cadeaux », confie-t-il sur le site de la région Île-de-France.
En ardent défenseur de la cause olympique, Ryadh Sallem a fait de la reconnaissance du handisport le combat de sa vie. Fondateur et président de l’association Cap sport art aventure amitié (Cap Saaa), dont le but est notamment de « soutenir une vision du handicap émancipatrice et valorisante », il a aussi fondé l’association Ceux qui font des défis (CQFD) à l’origine du Défistival.
Un engagement qui a pris une nouvelle dimension avec l’organisation des Jeux de Paris dans laquelle il s’est pleinement investi.
« Pour moi, le sport est pacificateur, souligne-t-il. Qu’on remonte aux origines des Jeux olympiques ou aux Jeux modernes avec Pierre de Coubertin, il y a toujours cette volonté de paix. C’est pour ça que j’aime les Jeux : ils font de nous des guerriers pacifiques. »
* Ryadh Sallem a participé aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996, Sydney en 2000 et Athènes en 2004 au sein de l'équipe de France de basket-fauteuil ; Londres en 2012 et Rio de Janeiro en 2016 en rugby-fauteuil.