Jurassik parc du Coteau
Publiée le 14 mai 2024 - Mise à jour le 14 mai 2024
Une balade botanique dans l’ère jurassique au parc du Coteau, entre algues, lichens et fougères, a ouvert l’édition 2024 de Vitry sur science. Jusqu’au 22 juin, laissez-vous transporter dans l’ère des dinosaures. Au programme : exposition, conférences...
Le 11 mai, une balade botanique au parc du Coteau-Marcel-Rosette a inauguré le voyage temporel de Vitry sur science dans l’ère jurassique.
Qui l’aurait cru ? Le Vitry du XXIe siècle regorge de traces végétales présentes autour de nous depuis des centaines de millions d’années. Elles sont même faciles à repérer pourvu qu’on emboîte le pas d’un spécialiste. Jean-Charles Teulier est botaniste et vulgarisateur scientifique acharné. Dans son sillage s’est déroulée la balade dans les allées du parc du Coteau-Marcel-Rosette.
Qui savait qu’y on trouve sur l’écorce de l’érable du Japon planté près du bâtiment technique, des trilobites, des algues unicellulaires apparues il y a 750 millions d’années ? Que s'accroche sur le bas du mur dans le jardin méditerranéen du lichen, une plante hépatique qui fut la première à s’adapter à la vie terrestre il y a 430 millions d’années ?
Plus loin, c’est une halte en sous-bois devant un pied de fougère qui a marqué une nouvelle évolution dans le règne végétal voici 350 millions d’années. Un peu plus loin, le botaniste explique la formation des plantes à fleurs il y a 130 millions d’années.
Une plante, son nom, son histoire, une anecdote, c’est la clé de cette balade non exhaustive de 90 minutes nourrie des explications passionnées et enjouées du scientifique, heureux d’allumer les regards.
« J’ai choisi de faire de la science populaire, sans jargon, car j’ai envie que les gens comprennent et puissent transmettre à leur tour, comme moi j’ai appris des autres », assure Jean-Charles Teulier.
Sa manière d’aborder la science a fait mouche. « Il sait nous mettre à l’aise, se placer au niveau de son auditoire sans perdre les gens », s’est félicitée Valérie. Cette participante assure qu’après cette balade botanique elle ne regardera plus la végétation dans la cour de son logement, du même oeil.
Frédéric Lombard
