“Un budget issu de la concertation”

Publiée le 13 mai 2024 - Mise à jour le 14 mai 2024

Sarah Taillebois, adjointe au maire aux Ressources

L’élaboration du budget a-t-elle présenté des spécificités cette année ?

Oui, au niveau méthodologique nous avons instauré, dès novembre dernier, des réunions budgétaires entre élu·e·s avec les services. Ceci a notamment permis de mieux faire correspondre le budget au programme du maire, concerté lors de l’élaboration du bilan de mi-mandat avec les Vitriotes et les Vitriots. Sur la transition écologique, enjeu majeur dans nos villes denses et populaires, nous sommes aussi en train d’essayer de mettre en place de nouveaux outils pour flécher et évaluer les dépenses au sein de chaque direction (Voirie, Éducation…).

Quels ont été les principaux défis pour équilibrer ce budget ?

En plus du contexte de contrainte budgétaire, d’une inflation forte, nos dépenses de personnel ont augmenté de plus de 3 millions d’euros en raison de revalorisations nationales, que nous saluons par ailleurs. De plus, l’État a décidé de promouvoir une prime pouvoir d’achat, mesure démagogique et sans effet à long terme sur le salaire des fonctionnaires. Nous avons dû arbitrer, dans un difficile équilibre, entre la préservation du pouvoir d’achat des agents et le maintien de notre capacité d’investissement, nécessaire pour répondre aux besoins des habitantes et des habitants.

Quelle est votre ligne de conduite en matière d’endettement ?

Nous avons réussi à maintenir l’encours de dette à un niveau stable, autour de 160 millions d’euros – il avait augmenté de quarante millions au cours du mandat précédent. C’est important, d’autant plus que nous anticipons de nouvelles réductions des dotations de l’État à court terme, qui pourraient viser d’abord les collectivités ayant un niveau de dette élevé. Notre priorité, c’est de pouvoir continuer à investir, dans une juste mesure. L’opération d’intérêt national aux Ardoines représente moins d’un sixième de l’investissement programmé sur la ville, le nouveau programme de renouvellement urbain, à venir, 2 à 3 millions d’euros par an. Les deux devraient représenter 7 millions d’euros sur les quelque 30 millions d’équipements annuels, laissant une marge de manoeuvre pour d’autres projets.

 

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