Au collège Jules-Vallès, des gourdes pour la planète

Publiée le 06 mai 2024 - Mise à jour le 13 mai 2024

Le 30 avril, le collège Jules-Vallès a inauguré sa première écoboutique éphémère. Proposées au prix de 11 et 13 euros pour la version gravée, 200 gourdes en inox, fruit d’un projet monté par les écodélégués de l’établissement, y étaient commercialisées. Objectif ? Lutter contre la consommation d’eau en bouteille plastique, néfaste pour la santé comme pour l'environnement.

“En trois jours, on en a déjà vendu une centaine !” Lylia, en sixième au collège Jules-Vallès, fait partie des écodélégués qui ont monté un projet pour lutter contre la consommation d’eau en contenant plastique. Toute la semaine, pendant les récréations, personnel de l’établissement et élèves sont invités à faire un tour dans l’écoboutique aménagée dans l’une des salles du collège. Deux cents modèles de gourde en inox y sont proposées à l’achat. C’est la concrétisation d’un projet débuté l’année dernière. Fabriquées par l’entreprise Flashbay, les gourdes ont en effet été pensées par les écodelégués, il y a plusieurs mois.

“C’est eux qui ont choisi le logo et les couleurs, noir et or rose, avant de réaliser toute une campagne de communication sur le sujet, en réfléchissant à des slogans accrocheurs”, explique Ahmed Hamrouni, formateur santé-environnement à l’académie de Créteil.

Changer les habitudes de consommation

Avec le soutien des services de la ville, des affiches de sensibilisation ont été réalisées et placardées à travers l’établissement.

On espère contribuer à changer les habitudes de consommation des membres du collège et de leur famille, c’est d’autant plus important qu’encore aujourd’hui les gens ne trient pas forcément les déchets, et le plastique des bouteilles n’est pas forcément recyclé ”,  explique Wissem.

Face aux potentiels acquéreurs des gourdes, Ty-Anna évoque, elle, l'intérêt économique : “En achetant une gourde à 11 ou 13 euros,  on ne dépense plus d’argent dans des bouteilles plastiques, c’est un achat qu’on rentabilise rapidement”.

Son argument fait mouche : en quatre jours, plus de la moitié du stock a été écoulé ! L’argent récolté durant la semaine permettra de financer l’achat de nouvelles gourdes et la réouverture prochaine de l’écoboutique avant la fin de l’année scolaire.

 

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