Fresque street art à Langevin

Publiée le 16 juin 2023 - Mise à jour le 16 juin 2023

Une cour d’école embellie d'une oeuvre de street art, voilà l’allure qu’a prise celle de l’école maternelle Langevin, fièrement inaugurée vendredi 9 juin après-midi, en présence de l'artiste Antonin Castro.

L’école Langevin maternelle inaugurait vendredi 9 juin une fresque dans sa cour. 16h30 : Pêches, pommes, jus de fruit et eau fraiche mis à disposition de tous, en cette après-midi de forte chaleur, disparaissent a vue d’œil dans une joyeuse distribution.

Fresque sous les fenêtres des classes

La fresque achevée dans l’après-midi par l’artiste peintre Antonin Castro, habitant des Malassis (auteur du singe astronaute entre autres près du magasin de bricolage), « à hauteur d’enfant » au-dessous des fenêtres des classes, fait sensation. D’autant que chacun des 200 élèves y a peint lui-même, un animal ou une fleur.

Amina montre son papillon, Manon et Gabé une grande fleur qu’elles ont peint sur la grande fresque de 15 mètres. Sur cette portion de mur, un arbre brun peint sur fond de ciel bleu étend ses longues branches.

« Les enfants sont tellement créatifs et spontanés », s’exclame l’artiste qui a démarré dès mars ses interventions dans les classes par la réalisation de pochoirs de prénoms dessinés par les enfants et visibles sur des installations extérieures. « Ils ont découvert feutres, bombes, peinture, et pochoirs », ajoute l’artiste.

« Les plus grands ont pu découvrir les musées à Paris, complète la directrice Justine Ropars, le centre Pompidou et le Louvre ».

Environnement à l'honneur

Au fond de la cour, le centre de loisirs qui a embrayé sur le projet de l’école, expose ses productions sur le thème de la nature et de l’art, dont 3 très grands dés remarquables peints à la façon de Miro, Dubuffet et Niki de Saint Phalle, qui une fois empilés, pourraient bien devenir un totem.

Les arbres, les bancs n’ont pas échappé à la tornade street art, habillés de tricots produits par Ouzna et Laurence, entre autres, voisines de l’école ou membre de l’atelier tricot du centre social les Vitry’Haut lui aussi est entré dans cette entreprise.

« Soutenu par la ville, ce projet éducatif artistique s’est axé sur le graphe parce que le parc des Lilas tout proche en regorge et que les poteaux cyclope pour personnes malvoyantes interpellent fréquemment les enfants, explique, la directrice, et nous l’avons croisé avec le thème de l’environnement qui nous est cher. ».

Gwénaël le Morzellec

 

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