Devoir de mémoire, le comité local de l’ARAC reprend du service

Publiée le 15 février 2023 - Mise à jour le 22 février 2023

© Julian Renard

Une section vitriote de l’Association républicaine des anciens combattants a été recréée. Elle a présenté ses objectifs samedi 11 février à Vitry, lors du 25e congrès départemental de l’association qui réunissait les représentants des sections val-de-marnaises.

Affaiblie depuis plusieurs années, faute de membres, la section vitriote de l’Association républicaine des anciens combattants ARAC) a retrouvé un nouveau souffle. Elle vient d’être recréée et compte déjà une quinzaine d’adhérents.

Depuis sa fondation en 1917 par Henri Barbusse (écrivain prix Goncourt 1916), Paul Vaillant-Couturier, Raymond Lefebvre et Georges Bruyère, tous quatre poilus dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, l’ARAC est « porteuse du besoin d’émancipation humaine », fermement engagée dans « la défense des valeurs républicaines, d’amitié, de solidarité, de mémoire, d’antifascisme et de paix », comme l’ont rappelé les membres du bureau départemental lors du congrès val-de-marnais, présidé par Jacques Verrier, samedi 11 février. Pour mener à bien ses missions de devoir de mémoire, l’ARAC Vitry, ouverte à tous, entend évidemment être présente à chaque occasion, qu’il s’agisse d’une commémoration ou d’une fête locale. Et surtout, elle s’est donnée deux premiers axes de travail.

D’une part, elle entend insuffler une nouvelle dimension aux commémorations des fusillés de Châteaubriant, auxquelles la municipalité participe chaque année. « Nous réfléchissons à la possibilité d’emmener sur place des Vitriots et, pourquoi pas, des classes », défend Jérémy Guiorguieff, président de la section vitriote.

D’autre part, l’ARAC Vitry souhaite profiter du 80e anniversaire de l’insurrection de Paris et sa banlieue, insurrection qui, en août 1944, a ouvert la voie de la Libération, pour mettre en lumière les Vitriots morts en combattant le nazisme et dont les noms ont été donnés à des rues de la ville.

Des initiatives appuyées par Laurence Jeanne, conseillère municipale déléguée aux Anciens combattants et au devoir de mémoire.

« Il nous faut arriver à faire vivre la mémoire au-delà d’un dépôt de gerbe, en organisant des débats, en convoquant des spécialistes, pour que chacun se réapproprie l’histoire », souligne Jérémy Guiorguieff.

Géraldine Kornblum

 

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