Parole de votre élue : Sonia Guenine, adjointe au maire déléguée aux Solidarités

Quel regard portez-vous sur la situation actuelle ?

Cette année est celle de tous les records pour les plus riches, des records de profits pour les multinationales et de dividendes pour les actionnaires du CAC 40. C’est aussi l’année des calculs capitalistes portés à leur paroxysme puisque les acteurs économiques profitent de l’inflation provoquée par le conflit en Ukraine pour augmenter les prix à leur tour. Électricité, gaz, denrées alimentaires...
Tout augmente sauf les salaires ! L’enrichissement de quelques-uns se fait au détriment du budget des ménages, mais aussi des finances des collectivités qui fondent comme neige au soleil. Certaines villes se voient dans l’impossibilité de payer les factures. Le service public est pourtant un formidable outil de justice sociale et d’égalité.

Comment la ville entend-elle accompagner les Vitriots face à cette crise ?
La ville continue d’être attentive à leurs besoins et tente de les accompagner au mieux. Des dispositifs sont disponibles : aides sur l’énergie, secours d’urgence, aides exceptionnelles, exonérations de dettes au centre municipal de santé, dans les crèches et les cantines scolaires. Mais ils ne sont pas assez connus du public. Aussi, j’invite les habitant·e·s à franchir les portes du centre communal d’action sociale où les agents sauront les écouter et les accompagner.

Y a-t-il de nouvelles mesures à venir ?

Dès janvier, nous lancerons une analyse des besoins sociaux pour mieux comprendre la situation socio-économique de notre territoire. Nous disposerons ainsi d’une meilleure connaissance des besoins de la population pour mieux y répondre. Je suis certaine que les acteurs de la ville se saisiront de cet état des lieux pour bâtir des projets innovants en faveur de la cohésion sociale, gage d’un vivre ensemble tant fragilisé par les confinements. Nous identifierons des stratégies d’action afin de rendre notre ville plus juste et plus égalitaire. Moins de mal-logement, moins de fragilités sociales, moins de pauvreté, qu’elle soit invisible chez les travailleurs modestes, ou évidente chez les sans-domicile... Ces combats nécessitent des moyens, à commencer par l’engagement financier de l'État afin de mener à bien nos politiques sociales et solidaires pour les Vitriots.

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