Forcer une borne incendie, un jeu dangereux… et interdit
Publiée le 13 juillet 2022 - Mise à jour le 13 juillet 2022

Forcer les bornes d’incendie pour créer des piscines improvisées est formellement interdit et dangereux. Quels sont les risques et les sanctions ? Explications.
Le "street-pooling", ou forçage des bornes incendies pourrait porter à faire sourire. Mais ce qui semble être un jeu n'est pas sans danger :
Risque de blessures
- Forcer une borne incendie peut entraîner des blessures graves pour les personnes placées aux alentours en raison de la très forte pression de l’eau.
- Il y a également un fort risque d’électrocution en cas d’inondation d’équipements électriques.
- Les commerces et les habitations aux alentours peuvent se retrouver inondés.
- Enfin, l’eau présente sur la chaussée peut provoquer des accidents de la route à travers le phénomène d'aquaplaning.
Risque de pénurie d’eau en cas d'incendie
Forcer une bouche incendie complique fortement le travail des pompiers en les empêchant d’intervenir rapidement et efficacement en cas de sinistre. Lorsqu’une bouche incendie est ouverte, ce sont des milliers de litres d’eau qui sont déversés, entraînant une baisse de pression dans le réseau. Il devient alors compliqué d’utiliser ces bornes en cas d’intervention des pompiers pour éteindre un sinistre par le feu.
La chute de pression sur le réseau impacte également les usagers et peut amener des coupures d’eau potable.
Ilôts de fraîcheur en ville
Plusieurs dispositifs de rafraîchissement sont déployés à travers la ville. Profitez-en : ils fonctionnent tous les jours de 9 h à 19 h. Tous les espaces verts de la ville, parcs, squares et jardins, vous accueillent, également, pour des moments de calme et de fraîcheur.
> Plus d'informations
La loi prévoit une peine de cinq ans de prison et une amende allant jusqu'à 75 000€ pour l'ouverture illégale et intempestive des points d’eau incendie (PEI) connectés au réseau d’eau potable. Le phénomène de forcer les bornes incendie, connu aussi sous le terme de street-pooling, constitue en effet une détérioration ou dégradation d'un « bien destiné à l'utilité publique et qui appartient à une personne publique » (articles 322-3 8° du code pénal). |