Omenuke Mfulu, l’enfant de l’ES Vitry devenu footballeur professionnel

Racontez-nous vos débuts à Vitry…

J’ai commencé à l’âge de cinq ans à l’ES Vitry, poussé par mon grand frère qui était fan de football depuis tout petit. Et puis, c’est le sport le plus populaire à Vitry, donc le choix a été rapide. J’ai connu de très bons entraîneurs comme Allal, Mehdi, Serge, Christian ou encore Farid. On a toujours joué le haut de tableau. Je n’en garde que des très bons souvenirs. C’était cool.

Des souvenirs particuliers en tête ?

Les tournois, c’était quelque chose d’exceptionnel. On partait le matin et on avait le droit à notre sandwich merguez le midi. On s’éclatait avec les potes. Je me souviens d’un derby face à l’US Ivry, beaucoup mieux classé que nous à l’époque. Et pour vous prouver qu’il y avait du talent dans notre équipe, on les avait battus 2-0. Une victoire nette et sans bavure. À chaque fois que je rentre à Vitry, je passe voir un match de l’ESV.

Est-ce que vous rêviez déjà d’une carrière professionnelle ?

En toute honnêteté, je n’avais aucune pression de résultat, de suivre un parcours professionnel. Avec mes potes, l’idée c’était vraiment de rigoler, de prendre du plaisir. C’est toujours un rêve de gosse de percer dans le foot, mais ce n’était pas un réel objectif quand je jouais à l’ESV. Même si je marquais des buts et que de nombreuses personnes me disaient que je pouvais faire carrière.

Quelle attache gardez-vous avec la ville de Vitry ?

Ma famille y habite. Et à chaque fois que je rentre à la maison, je passe voir un match des seniors au stade Arrighi : j’ai encore beaucoup de potes qui jouent à l’ES Vitry, et je suis toujours en contact avec de nombreux éducateurs que j’ai côtoyés.

Un conseil à donner à un jeune Vitriot qui aimerait percer dans le foot ?

Le plus important, c’est de prendre du plaisir, de ne pas se prendre la tête. Il faut faire ce qu’on aime avec passion, le faire à fond. Et une fois que l’objectif de devenir footballeur professionnel est défini, il faut faire preuve de sérieux, travail et de rigueur.

Marius Cassoly