Parole de votre maire, Pierre Bell-Lloch

Pourquoi avoir exigé de renégocier le projet ?

Le projet aux Ardoines nécessite la construction d’écoles, d’équipements sportifs, de logements sociaux. Nous n’étions plus capables de porter les investissements demandés, avec 8 millions d’euros par an de dotations de l’État en moins depuis 2017. Désormais, c’est établi, la ville n’aura pas à mettre plus de 4,74 millions d’euros par an. L’autre point, c’est que l’OIN, au-delà de l’intérêt pour la collectivité nationale, doit profiter aux habitants de Vitry. C’est le sens des engagements obtenus sur le logement ou l’emploi. Et avec le lissage financier, nous allons pouvoir également investir dans le renouvellement urbain de quartiers actuels.

Quel est le sens des engagements concernant le dépôt pétrolier et le parc vert ?

Pour le dépôt pétrolier, la déclaration d’utilité publique est la première étape vers son départ et vaut pour nous engagement de l’État à racheter le terrain à l’issue de la procédure. Pour le parc, l’étude est lancée et, d’ici un an ou deux, un emplacement sera défini. C’est important car cette opération aux Ardoines sera forcément dense, nous devons être sûrs que les Vitriots auront un espace pour s’oxygéner.

Dans la concertation, sur quoi seront entendus les habitants ?

La concertation permettra de faire comprendre aux décideurs, architectes, urbanistes, comment on vit dans les quartiers et de quoi on a besoin. Bien qu’experts, ils n’en ont pas forcément conscience. Les experts du quotidien, ce sont les habitants ! Dans un autre sens, les Vitriots pourront mieux cerner la réalité financière des projets et, peut-être, accepter qu’une certaine densification est inéluctable. Il ne s’agit plus là d’un bétonnage à la façon des années soixante, mais d’une manière pensée face aux défis actuels, intégrant des circulations douces et la trame verte et bleue.