Collège Audin : le gymnase mutualisé
Publiée le 16 octobre 2020 - Mise à jour le 23 octobre 2020
Depuis la rentrée, les élèves du collège Josette-et-Maurice-Audin ne sont pas les seuls à profiter de leur nouveau gymnase. Grâce à une convention de mutualisation entre le département et la ville, l'équipement est également ouvert aux associations sportives de Vitry.
Ce soir-là, une petite vingtaine de jeunes handballeurs de 11 et 12 ans se disputent la balle : “Ça sent le neuf, tout est beau, et les vestiaires sont nickels !” commentent les gamins. Vincent Moulergues, l'entraîneur du jour, surenchérit : “Le revêtement est de bonne qualité, un peu mou pour ne pas se faire mal en cas de chute, c'est un bel environnement de travail. À leur âge, je m'entraînais aussi dans un gymnase de collège, mais vétuste, sans chauffage. Ici, c'est du luxe”.
Une convention ville-département
En dehors des heures de cours, le gymnase est utilisé par des associations sportives de la ville.
Depuis septembre, deux sections de l'Entente sportive de Vitry (ESV), handball et badminton, investissement ainsi le terrain d'Audin, 6 soirs sur 7. Un appel d'air bienvenu. Jusque-là, certains jeunes handballeurs devaient parfois jouer sur des demi-terrains faute de créneaux disponibles.
“La ville a financé la moitié de ce nouveau gymnase, avec le département, pour y avoir accès. L'objectif, c'est qu'il soit utilisé à 100 %”, explique Guy Mortain, le directeur des Sports. “Pour le badminton, par exemple, c'est idéal : pas d'éclairage parasite du soleil, des lumières zénithales, cela va vraiment améliorer la pratique.”
Cette même convention ville-département a déjà été testée au nouveau collège Monod de Vitry où une salle spécifique a été aménagée pour le tennis de table, avec des résultats. “Les joueurs de bon niveau restent et viennent même d'ailleurs, poursuit Guy Mortain. C'est positif pour les clubs.”
Le gymnase Audin, qui est équipé pour le handball, le badminton, le basket, le volley, le futsal ou l'escalade, accueille également des compétitions, certains week-ends. Un bémol toutefois : avec la crise sanitaire, seuls les mineurs et leurs entraîneurs ont pour le moment le droit de s'y défouler.
Lucie Darbois