La Fête de l'Huma autrement au Kilowatt
Publiée le 14 septembre 2020 - Mise à jour le 15 septembre 2020
La Fête de l'Huma était accueillie en partie au Kilowatt ce week-end pour deux jours de solidarité, rencontres, concerts et débats. Retour en image.
Avec la covid 19, la Fête de l'Huma était à vivre autrement cette année, sur plusieurs sites dont le Kilowatt, à Vitry. Situé à l'emplacement de l’ancienne centrale EDF, ce haut lieu de la mémoire vitriote a accueilli stands, concerts et débats, samedi et dimanche derniers.
Comme à la Courneuve, la solidarité internationale avec le Secours populaire était présente. Les militants sollicitaient les festivaliers pour venir en aide aux Libanais après le drame survenu à Beyrouth. Une petite cité internationale s’est construite autour des stands du Vietnam, du Maroc, de la Colombie, de Madagascar.
"C’est une bonne initiative, tout y est, c’est vachement convivial. On peut se restaurer, boire et, en plus, il fait beau", se réjouissait Marion, pendant que Louis Sclavis, clarinettiste, et Benjamin Moussay, pianiste, prennaient place sur la scène sous les applaudissements nourris du public.
Une ambiance familiale qui a pu rappeller aux Vitriots les Fêtes du lilas. Jean-Yves le confirmait : "hier, c’était sympa, on a beaucoup discuté avec des jeunes venus voir le trio Karpatt, engagé. Puis de plus en plus de monde est arrivé, on a fait la fête jusqu’à 6h".
Sous le chapiteau, Assa, la sœur d’Adama Traoré, mort étouffé par les policiers, a pris la parole pour un débat sur le thème : "Génération contre les violences policières", temps fort de la fête à Vitry.
"Avec le collectif, rappelait-elle, nous avons sillonné la France pendant quatre ans, ce qui a été déterminant pour le succès de la manifestation du 2 juin dernier. Notre volonté, c’est aussi de dénoncer les injustices que vivent les femmes de ménage d’Onet et toutes les formes d’injustice et de violence sociales."
