Commémoration de l'abolition de l'esclavage

Le 10 mai marque la journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et leurs abolitions. Du XVe au XIXe siècles, plus de 11 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont été capturés en Afrique, transportés à travers l’Atlantique et réduits en esclavage pour travailler dans des conditions très dures au sein d'exploitations coloniales en Amérique.

La date du 10 mai commémore l’adoption de la loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité du 21 mai 2001, aussi appelée "loi Taubira" du nom de l’ancienne ministre de la justice. 

Par cette loi, la République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques, aux Caraïbes et dans l'océan Indien contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité.

Au programme de la commémoration :

• 18 h : commémoration sur l'esplanade de la bibliothèque ;
• 18h30 : Inauguration de l'exposition Traite négrière, esclavage, abolitions. Mémoire et histoire ;
  Avec le concours de l'association, Les Amis du journal Justice ;
• 19 h : projection du premier volet du documentaire Les Routes de l’esclavage de Daniel Cattier, Juan Gélas, Fanny Glissant ;
• 20h  : Discutions-débat avec le public.